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En 1959 à Hardborough, une bourgade du nord de l’Angleterre, Florence Green, décide de racheter The Old House, une bâtisse désaffectée pour y ouvrir sa librairie. Lorsqu’elle se met à vendre le sulfureux roman de Nabokov, Lolita, la communauté sort de sa torpeur et manifeste une férocité insoupçonnée.
Un très joli film pour les amoureux des livres, avec des paysages splendides qui nous font voyager, et une vieille librairie absolument incroyable. Les acteurs et actrices sont très bons.
L’amoureuse des livres que je suis, s’est immédiatement reconnue dans ce destin, je ne pouvais donc pas passer à côté et autant vous dire que cet amour des mots ne m’a pas lâché une seconde. Parce que c’est cela avant tout, le goût de la littérature, peu importe le genre, tant qu’il vous transporte, qu’il vous fait vivre mille vies, qu’il vous soustrait d’un quotidien parfois bien trop difficile. Chaque amoureux des lettres se reconnaîtra dans cette passion, dans cette envie de la faire partager, de la faire perdurer, de la transmettre, même à ceux qui n’en avaient pas forcément l’envie. C’est un amour qui n’est pas forcément celui de tous, mais il ne faut parfois qu’un déclic, un roman pour tout changer et c’est exactement avec cette optique, que cette femme va intervenir. Mais voilà, lorsque l’on est veuve et sans enfant, vous n’êtes pas forcément en odeur de sainteté, vous êtes mal vue parmi tous ces bien-pensants et rien n’est simple pour vous. C’est une époque encore bien précaire pour la place de la femme, nous en aurons le malheureux exemple ici et c’est une autre qui viendra littéralement détruire ce rêve, avec en excuse, la bonne société bourgeoise. J’ai alors, beaucoup aimé la réalisation d’Isabel Coixet, qui a su rendre toute la beauté de cette petite bourgade britannique, tout en en confrontant également la laideur. J’ai eu un véritable coup de cœur pour le charme de ces paysages, pour la nature et le calme qu’ils nous offrent, par la bouffée d’oxygène qu’ils nous apportent. En ce qui concerne le scénario, il est extrêmement bien écrit, certains trouveront peut-être quelques longueurs, mais à mon sens, elles sont nécessaires à la mise en place de l’histoire. Il faut du temps pour que la perfidie prenne toute son ampleur, pour que la méchanceté et la cruauté se montrent sous leur pire jour, simplement pour détruire l’autre et obtenir ce qu’il a. L’intrigue se fait extrêmement intense, presque oppressante, tant l’on sent l’inéluctabilité des événements et le drame arriver. Émotionnellement, c’est un récit qui nous touche profondément, qui nous montre ce que l’homme peut faire de pire, par envie, par jalousie, mais aussi le meilleur, parce qu’il ne peut pas détruire l’amour, sous toutes ses formes. Quant au casting, il est exceptionnel, Emily Mortimer est incroyable de naturel, Bill Nighy est parfaitement crédible dans ce rôle et Patricia Clarkson y est terriblement mauvaise.
En bref : Un film sur l’amour des livres, sur le partage, sur ce qu’il peut apporter, mais aussi sur la convoitise qu’il peut engendrer, qui nous fait découvrir une histoire simplement belle, bien que difficile et malheureusement injuste !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2020/06/04/the-bookshop/
La détermination d'une jeune femme dans un milieu insulaire hostile. Confrontée à la jalousie d'un milieu social supérieur , elle endure avec résignation et sourire le harcèlement sournois. Elle rencontre quelques alliés et noue de jolies relations.
Un film aux images sublimes : la bibliothèque pour les amoureux des livres donne envie de s'y installer. Par ce film n'est pas très gai dans des paysages naturels de bord de côte venteux et gris, renforçant l'ambiance morose.
Synopsis
En 1959 à Hardborough, une bourgade du nord de l’Angleterre, Florence Green, décide de racheter The Old House, une bâtisse désaffectée pour y ouvrir sa librairie. Lorsqu’elle se met à vendre le sulfureux roman de Nabokov, Lolita, la communauté sort de sa torpeur et manifeste une férocité insoupçonnée.
Source: Allociné
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